10 ans de prison. C’est ce que pourrait encourir l’ex-Président de l’Assemblée Nationale, Amar Saidani, aujourd’hui installé en France. Le motif : Utilisation abusive de sa fonction à des fins personnelles.
Sur le plateau d’Amel TV, Abdou Semmar balançait cette semaine une surréaliste histoire dont le principal protagoniste n’est autre que l’homme qui soulagea et aida par sa gestion à piller plus de 3000 milliards (300 millions de dollars) des caisses de la Concession générale agricole (CGA) dont il avait la charge.
Bref, Nous apprenons donc qu’en 2006, alors que Amar Saidani est président de l’APN, écrit une lettre tout ce qu’il y a d’officielle avec le sceau de cette Institution pour… « ordonner au directeur de la Direction Générale du Domaine National d’accorder un terrain de grande valeur dans la wilaya d’El-Oued au profit de son frère Saïdani Mohamed Saïd, aujourd’hui sénateur au Conseil de la Nation ».
Un terrain qu’il finira par obtenir pour un Dinar symbolique, avec la complicité du directeur des domaines de cette wilaya qui a falsifié des PV. De nos jours ces terres sont exploitées dans le cadre d’un business de Station Services !
« La Loi prévoit 10 ans de prison ferme ! »
Surréaliste ? Pas tant que ça. Selon le juriste (ex-juge) présent sur le plateau : la pratique a toujours voulu que ce genre d’intervention se passe exclusivement par téléphone pour ne pas laisser de trace. Pour Saidani, le sentiment de puissance suprême l’a poussé à carrément saisir les domaines par une lettre écrite, signée et tamponnée du sceau de l’APN !
Pour le juriste l’explication est simple : ce type agissait comme si l’Algérie lui appartenait. De fait pour ce délit, il pourrait écoper de 10 ans de prison si le dossier était instruit par la Justice, ou en tout cas ce qu’on est obligé de désigner ainsi…
Lire aussi : Saadani et les 3000 milliards de la GCA : El Watan révèle comment ça a pu se faire ! L’ombre de Said Bouteflika…

Laisser un commentaire