Plus aucun doute. Abdelmalek Sellal fait bien partie des 15 ministres qui devraient prochainement comparaître pour leurs implications dans divers dossiers de corruption, tel que promis par le par le général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah .
Plusieurs sources évoquent l’ouverture du dossier de la société offshore domiciliée aux Iles Vierges Britanniques de Rym Sellal, fille de l’ex-premier ministre.
Le nom de Rym Sellal était apparu comme bénéficiaire de cette entreprise de 2005 à 2010, selon les données révélées par le volet algérien des Panama Papers.
Sellal-Khalil : Le duo de l’ombre…
Selon le document, la société de Rym Sellal a été montées par la fiduciaire suisse Multi Group Finance, dans un schéma identique à celui mis en place au profit de Najat Arafat, épouse de l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil et de Farid Bedjaoui, le flamboyant neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui.
Révélés en 2016, l’implication de Rym Sellal est à elle seule une affaire dans l’affaire, tant elle braque les projecteurs sur les relations qu’aurait entretenu son père, personnalité centrale du clan Bouteflika, avec des principaux protagonistes de l’un des plus gros scandale de corruption algérien : SONTRACH-SAIPEM.
La société à laquelle la fille Sellal est liée, Teampart Capital Holdings Limited (TCH), a été constituée le 26 octobre 2004 aux Iles Vierges britanniques par le cabinet panaméen Mossack Fonseca en faveur d’Omar Habour, né en 1939 à Oujda, un franco-algérien, réputé proche du couple Khelil et de Farid Bedjaoui.
Quatre mois à peine après la constitution de TCH, Rym Sellal en devenait l’ultime bénéficiaire…
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