Il n’est surement pas exagéré de dire qu’ils étaient des dizaines de milliers à Alger ce vendredi 12 avril, des millions à travers tout le territoire national à demander que cesse l’humiliation des « 3 B » (Bensalah, Bedoui, Belaiz), mais plus encore : le départ de tout le Système !
Pas loin de la Grande Poste, isolée de la foule, une femme porte en silence une pancarte : « Mon cœur brûle de ne pas avoir revu mon fils depuis le 8 Novembre 2018 ». Son fils, précise-t-elle, dans sa pancarte est un « Haraga » (immigré clandestin).
Noyé en mer sans doute ou peut-être pas. Mais une mère c’est patient. C’est juste comme ça. Ça peut passer une vie à attendre avec ou sans pancarte. A attendre en silence à l’écart. Dans un coin isolé pas loin de la Grande poste d’Alger.
Un parmi les centaines qui au péril de leur vie ont tenté le tout pour le tout pour fuir l’enfer !
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