Coup sur coup, le Pouvoir opte pour des choix décriés par le peuple. Ainsi, le marocain Abdelkader Bensalah est nommé Chef de l’Etat algérien. Le détestable Noureddine Bedoui est à la tête d’un gouvernement issu du personnel du système Bouteflika.
Des campagnes contre des figures de la mouvance démocratique, d’autres contre les femmes, les kabyles. Le spectre islamiste…
Les lectures…
Tout est fait pour ajouter de l’huile à un brasier pour l’heure souriant, qui a poussé le peuple à investir la Rue depuis déjà prés de deux mois !
Une provocation pure et simple qui selon plusieurs observateurs fait partie d’un scénario ayant pour but de pousser les contestations au débordement, voire à l’affrontement et partant donner la légitimité au Général Gaid Salah, un autre élément clé du Système, de faire intervenir l’armée.
Un scénario d’autant plausible que tous les journaux, chaînes de télévision et comptes Facebook réputés acquis au chef d’état-major de l’ANP et à ses engagements politiques ont, à l’unisson, décrié et vilipendé l’installation, mardi, d’Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat intérimaire, en la décrivant comme un «faux pas» ou, carrément, comme un acte «contre-révolutionnaire» et allant «contre la volonté populaire».
Une posture qui sonne pour beaucoup comme une perche tendue à Gaid pour atténuer une prochaine intervention de l’Armée et qui sera vendue comme une décision inévitable et salutaire.
Tout se fait dans le sens d’un coup d’Etat « ingénieusement orchestré et préparé », soulignent ces mêmes observateurs, tout en faisant passer l’armée pour le sauveur qui veut débarrasser le pays de la bande de Bouteflika, ses clients et de ses sbires !
La manœuvre restant la même depuis le tout début : sauver le système dont le seul garant pour l’heure est celui-là même qui a été installé par Abdelaziz Bouteflika au poste de vice ministre de la défense : Le Général Gaid Salah !