Ali Haddad a été placé, ce mercredi 3 avril, à 6 heures du matin, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger. C’est ce que rapporte le site TSA qui évoque un des avocats de la défense, Me Khaled Bourayou.
Pour l’heure, en attendant le dossier d‘instruction et les résultats de l’enquête, deux infractions sont retenues contre lui : « Non-déclaration de devises et possession de deux passeports algériens ».
Or, c’est justement ce deuxième grief qui fait jaser. Selon les propos de Haddad rapportés par son avocat : « C’est le ministère de l’Intérieur qui a donné son accord pour un deuxième passeport ».
Les premières vérifications font ressortir que ce document lui a été délivré par la même daïra qui a délivré le premier, à savoir Bir Mourad Rais, à Alger.
Une révélation qui n’a pas manqué de faire sortir de leur trou, ceux parmi les observateurs, qui considèrent que la corruption est d’abord et avant tout un fait généré par le personnel politique qui cherche à tout mettre sur le dos des businessmen. Les « investisseurs », selon eux, n’ayant fait que ce que leur dictait leur travail : Faire de l’argent !
La corruption est d’abord et avant tout un fait du personnel politique !
Selon ces mêmes commentateurs, Ali Haddad, Tahkout et touts les autres businessmen n’ont pas vocation ni à s’occuper du bien être du « MOUWATAN EL BASIT » (peuple défavorisé), ni de préserver l’argent public. Ce rôle est du ressort des politiques et des élus qui, eux, sont tenus par un contrat moral avec le peuple. Et c’est justement ce personnel politique qui s’est mis en vente pour accorder des passe-droits aux Haddad & Cie.
Ces mêmes observateurs appellent dans leurs pages à d’abord poursuivre les ministres, députés, hauts responsables de l’administration publique, magistrats, qui sont les premiers et seuls qui doivent être poursuivis pour corruption !
Haddad, Tahkout, Kouninef, comme tous les hommes d’affaires du monde sont immoraux, sans scrupules, avides d’argent. Ils n’ont fait que s’adapter et travailler selon les normes instaurées par le personnel politique, par corruption, mais aussi souvent par incompétences à imaginer des règles et des mécanismes de gestions des affaires publiques. Faisant de l’Algérie un des pays les plus poreux, les plus fragiles qui a permis à des centaines de personnes à détourner des centaines de millions de dollars avec une facilité qui aurait tenté les anges !
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