L’historie pourrait sembler surréaliste dans les pays qui se respectent. Pourtant, en Algérie, ce n’est qu’une parmi des milliers d’histoires qui montrent le visage abject du Régime Algérien. Un pouvoir de « Chikour » qui a décidé et qui décide du sort de ce pays depuis un demi-siècle !
Ainsi, Algérie Part rapporte dans son édition de ce vendredi 22 mars, que de nombreux juges et magistrats de la Cour de Tipaza subissent des menaces et des pressions après avoir affirmé leur soutien et adhésion à la révolution populaire qui ne demande rien de moins que le départ du Régime qui a ruiné le peuple et le pays.
Selon le site, l’auteur de ces menaces n’est autre que la Présidente de la Cour de Tipaza, Fatiha Boukhers. Un nom qui ne dit rien à l’algérien lambda, sauf qu’elle est aussi et surtout : La femme du très controversé Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Ghali Belkecir.
Communiqué de la LADDH…
« La LADDH apprend que des juges près de la Cour de Tipaza sont sous la menace de mesures conservatoires de la part de la présidente de la Cour, des suspensions et mutations seraient en préparation. Cette dernière reproche aux juges leur ralliement à la cause du peuple et d’avoir tenu un rassemblement pacifique devant la Cour le dimanche 17 mars 2019 ».
C’est ce qu’écrit La Ligue Algérienne de Défense Des Droits de l’Homme (LADDH) dans un communiqué ajoutant que « La LADDH dénonce cette approche autoritaire qui porte le sceau de l’abus et du non sens ».
Une affaire et un précédent en Or pour passer à la Nouvelle République !
Pour de nombreux internautes, cette affaire pourrait s’inscrire dans la dynamique de changement revendiquée par le peuple et qui se dessine de jour en jour.
Trois acteurs majeurs de ce changement sont d’ores et déjà sollicités afin de dessiner le contour du visage que pourrait prendre la nouvelle ère qui s’annonce pour le pays.
Deux sont déjà très impliqués. Il s’agit de Maître Mustapha Bouchachi (malgré les couacs de démarrage) et Maître Mokrane Ait Larbi.
Maître Salah Dabouz, l’autre visage de l’intégrité !
Un autre ténor du barreau au talent et surtout à l’intégrité sans faille est mentionné pour défendre les juges de Tipaza, parmi les noms qui pourraient accompagner cette nouvelle ère : Maitre Salah Dabouz.
Ce dernier bien qu’il soit en retrait de la politique, s’est dés le début joins à la Rue. Il est pour beaucoup, une référence en termes d’intégrité sur laquelle pourrait s’appuyer la révolution ! Et ce n’est pas les détenus du Mzab qui le démentiront !
On se rappelle tous son retrait au printemps 2018 de la tête de l’une des ailes de la LADDH après qu’il ait jugé les conditions pour l’exercice dans ce poste « pas réunis ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de la ligue ». D’autant qu’il a toujours été partisan de l’institution d’un seul mandat.
Bien évidemment, ces trois ténors du barreau ne pourront se constituer que si la plainte est effective. Ce qui n’est, pour l’instant, toujours pas confirmé.
« Se repentir, c’est bien. Mais après, il faut quitter le Pouvoir et rentrer chez soi ! »
Maître Salah Dabouz
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