Corrompu et répressif. C’est ainsi que certains acteurs décrivent le nouveau premier ministre Noureddine Bedoui. Ce pur produit du Régime FLN, qui a détruit le système des valeurs de la société algérienne (souvent par pure incompétence, n’étant pas outillé pour gérer).
Le profil dressé de l’ex Ministre de l’Intérieur est pour le moins parlant.
Parmi ce qui fait dire qu’il s’agit d’un fin corrompu deux décisions pour le moins étranges et qui montrent bien la proximité du bonhomme avec le monde de l’argent, mais aussi son choix systématique de la répression pour régler des situations qui dépassent son potentiel compétences.
Corruption
–Le quotidien El Watan rappelle dans son édition de, ce vendredi 15 mars, qu’il avait ouvert la voie par une instruction à la privatisation des cantines scolaires. Gérées, depuis janvier 2017, par les APC, l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait annoncé que les cantines des écoles primaires seraient confiées aux petites entreprises privées. Une annonce qui a suscité de nombreuses réactions auprès des syndicats du secteur et des parents d’élèves.
Bachir Hakem, professeur du cycle secondaire à la retraite, explique : «La privatisation des cantines scolaires entraînera directement la recherche du profit de la part du privé (…) La restauration de 4 millions d’élèves nécessite un budget conséquent. Ce qui ouvrira forcément la voie à la corruption.»
–Novembre 2018 : Nourredine Bedoui décidait de doter l’ensemble des 1541 communes du pays de véhicules Hyundai assemblés à Tiaret par l’entreprise de Mahieddine Tahkout. Soit un marché de prés de 30 millions de dollars !
De nombreux observateurs notent cette volonté, loin d’être désintéressé, de la création de parts de marchés conséquentes dans lesquelles il y a à boire et à manger !
Répression :
Le quotidien El Watan rappelle également dans son édition de ce vendredi que tout le monde se souvient des répressions massives et violentes des membres de la Coordination nationale des retraités, blessés, radiés et ayants droit de l’ANP, lors de leurs différentes tentatives de tenir des sit-in devant l’APN ou alors qu’ils essayaient de rejoindre la capitale. Idem pour les étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire qui ont été violemment réprimés par les forces de sécurité.
Même cas de figure pour les nombreux rassemblements organisés par le Collectif des médecins résidents, où des policiers, déployés en force à l’entrée de l’hôpital, ont fait usage de matraques. Résultat : des dizaines de résidents blessés, dont plusieurs grièvement.
Lire aussi : Bedoui ordonne aux 1541 communes d’acheter les Hyundai de Tahkout !
Laisser un commentaire