« Pour les élections législatives, le tête de liste doit déposer le dossier de candidature et il peut être remplacé par son second. En ce qui concerne les présidentielles, c’est le candidat qui doit déposer son dossier, la loi est claire ».
Une déclaration qui sonne comme une sentence contre ce cirque et ce viol des lois de la République auquel ont eu droit les algériens et les peuples du monde hier dimanche 4 mars. Et quand elle émane du Président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, elle fait figure d’une véritable bombe qui explose à la face du Clan du Pouvoir en Algérie et qui met à nu son avidité, sa tyrannie, sa folie…
Le Conseil Constitutionnel sous le feu des juristes et de l’Histoire !
Pour l’heure, il ne s’agit que d’un dépôt de dossier. Et c’est au Conseil Constitutionnel, ce jouet du Pouvoir, qui devra statuer sur sa validité. L’Histoire retiendra sa décision !
Ainsi, plusieurs juristes intervenus, ce lundi 4 mars, mettent cette institution devant sa responsabilité. Devant l’histoire. Ils rappellent à son personnel que :
1 – Le principal concerné. Bouteflika n’a pas déposé son dossier en mains propres, ce qui en infraction totale de la Loi
2 – Tout le monde sait que les raisons qui ont empêché Bouteflika de venir lui-même effectuer la procédure est son état de santé qui ne lui permet ni de parler, ni de se déplacer. Or, Dans la pile de documents fournis, il y a un certificat médical… de bonne santé ! Alors même que son état critique pourrait être attesté par n’importe quel médecin assermenté juste en visionnant les images de ses ares apparition… Un certificat médical bidon. Un faux qui saute aux yeux ! Qui l’a délivré ?
3 – Enfin, en déposant le dossier de Bouteflika, son directeur de campagne a lu au passage une longue lettre dans laquelle le président-candidat fait une série d’engagements et de promesses. Or, le candidat est alité, amoindri au point de ne pas pouvoir aller lui-même accomplir une procédure légale, mais il a trouvé la force de rédiger un long texte présenté comme fondateur de la deuxième République ?