« Des députés ici présents étaient avec moi dans la prison de Berrouaghia ». C’est ce qu’a lâché le député indépendant Noredine Aït Hamouda lors du débat qui a suivi la présentation par Ahmed Ouyahia de la Déclaration de politique générale du gouvernement cette semaine. Ait Hamouda précise que ces députés avaient été transférés vers cette prison située à Médéa alors qu’ils étaient sous le coup de poursuites pour Terrorisme.
Bien qu’il n’ait pas cité de noms, on en connait au moins un : Le député du FIS Hacène Aribi, élu sous les couleurs d’un mouvement appelé « mouvement Adala » de Abdellah Djaballah.
Rappelons que ce Hacène Aribi est un de ceux qui avaient envoyé des dizaines de milliers de jeunes se faire massacrer dans les maquis durant les années 90. Sa mission terminée, ayant permis au même régime de se maintenir au pouvoir, il est aujourd’hui un des arguments que brandit au peuple le régime Bouteflika pour se maintenir et tenir les rênes du pays. Un genre d’épouvantail brandi avec cet éternel leitmotiv : « Nous ou eux ! ». Même les rats ont leur utilité dans ce bas monde !
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La mafia changer le decord notre problème n’est pas le président tout le système mafieux doit partir.