C’est ce 20 janvier, que se clôture le Think Tank algérien qui rassemble ce que l’Algérie a de mieux en termes d’intelligencia pour expliquer le phénomène de Haraga.
Quand on sait que le diagnostic a été fait par le ministre de l’Intérieur qui a accusé Facebook et le Rai, on devine plus ou moins la teneur du sérieux et du niveau du rapport.
Un document essentiel pour l’avenir de l’Algérie qui gagnerait à être communiquer au ministre de l’Intérieur Italien Matteo Salvini qui avait durant l’été provoqué un véritable séisme au sein du corpus du personnel politique Algérien (algéro-français pour la plupart). Le ministre Italien se demandait dans un Tweet : « pourquoi les algériens fuient leur pays ?».
D’autant qu’il soulignait : « Pourtant, ils ne sont pas issus de zones de conflits ».
Si les jeunes désœuvrés ont leurs raisons de se faire la malle de ce pays de vieux, ennuyeux, sale, navigant sans cap, on se demande bien comment et pourquoi de hautes personnalités politiques, industrielles, intellectuelles, artistes, sportives se tirent aussi, avec fric femmes, enfants et chat !
Facebook et le Raï comme causes du phénomène de Haraga ne sont peut-être pas exhaustives !
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Avoir organisé cette conférence est un grand pas au vu de l’assourdissant silence qui a prévalu à ce jour. La migration est un courant vieux comme l’humanité et quand un être décide de changer d’environnement, rien ne peut l’en empêcher, les chansonniers et les poètes l’ont largement fredonné dans toutes les langues. Ce qui peut être fait, c’est non pas de décourager les candidats à la harga, mais faire qu’ils n’y en aient pas, ou pas un aussi grand nombre et parmi ceux qui seraient quand même tentés de le faire, ne pas leur boucler les portes du retour quand leur expérience aura été décevante.