Quand il était ministre des Affaires Religieuses, il a fortement contribué à la propagation du Salafo-Wahabisme en Algérie. Une nouvelle religion qui a remplacé l’islam dans ce pays.
Non parce qu’il est Salafo-Wahabite, mais juste par son incompétence et son inculture en matière de connaissances religieuses. Un domaine par lequel il vit qui lui donne un statut particulier dans la hiérarchie religieuse de son pays : l’Algérie.
Bref, vous l’aurez deviné, il s’agit de Abdellah Ghoulam Allah, un type avec un statut des plus importants en Algérie. Il est actuellement Président du Haut Conseil Islamique (HCI) de son pays. Une organisation avec un très gros budget, des appartements, des voitures et tout un tas de petits et grands privilèges, mis à dispositions d’un conglomérat de rentiers en « KAMIS » payés pour s’occuper d’islam et des questions islamiques.
Bref, ce monsieur, un autre « ALEM » (savant), qui à l’automne de sa vie n’a aucun brevet d’une découverte quelconque et qui la ramène sur un sujet qui ne le concerne ni de prêt ni de loin : La Langue Amazigh et sa transcription.
C’est ainsi que mardi 14 janvier, ce « savant » sans brevet, que la connaissance de quelques sourates du Coran lui aura suffit pour se faire linguiste, a suggéré que « la transcription de tamazight soit fait avec les lettres arabes ». Et en bon islamiste, la vulgarité et l’insulte n’a pas tardé à tombée. C’est donc tout sourire, comme à leur habitude, qu’il a qualifié de « TOGHAT » (tyrans) ceux qui « appellent à la transcription de tamazight en alphabet latin ». Pas besoin d’en dire plus puisqu’il est convenu chez les musulmans contemporains que les « TOGHAT » doivent mourir !
Un appel au meurtre, sous entendu, par ce responsable officiel du Pouvoir Algérien. Paradoxe : c’est lors de la conférence régionale, tenue dans l’espace de la maison de la culture Mouloud Mammeri à Tizi Ouzou qu’il a tenu ces propos et fait cet appel !
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