«L’Algérie est aujourd’hui bel et bien en danger ». Un diagnostic sans concession rapporté par le quotidien Le Soir d’Algérie, mercredi 2 janvier.
Il a été élaboré par un des rentiers du régime : le président du parti islamiste MSP, Abderrezak Makri. Pour lui, Il faudrait donc que le peuple se serre les coudes pour parer à ce danger.
Quoi ? Qui ? Quand ? Comment ? Où ? Cinq question classiques que le quotidien Algérien a oublié de poser à ce politicien millionnaire Hallal.
Bref, l’islamiste Makri l’a dit et nul besoin de savoir de quel danger il s’agit, ni d’où il vient, ni comment, ni pourquoi… C’est bien connu, un islamiste doit être cru sur parole. Sa parole vaut le Coran. Plus sacrée même que le Coran, puisque chaque islamiste est un petit Allah sur terre, prêchant pour sa paroisse, son minaret et bien sur pour son compte en banque !
« Nous », ce pronom creux, vide, utile ….
« Nous serons tous pris dans une tempête fatale, d’où personne ne pourra sortir indemne». C’est là une seconde déclaration de ce même Makri.
« Nous », troisième personne du pluriel. « Nous les frères », « Nous les algériens », « Nous les braves »… « Nous ». Comme si le « Nous » avait un sens au pays qui n’offre que la « Haraga » ou la prostitution pour vivre en temps de paix.
Comme si Makri et le jeune Ayache ne faisaient qu’un. Ayache souvenez-vous : Ce jeune de M’Sila, que l’Algérie a laissé mourir comme un chien dans un puits en pleine hiver 2018 ! Six (06) jours d’agonie dans le froid et la faim et l’Algérie, les « Nous » algériens , l’ont regardé crier, pleurer…crever.
Ainsi, l’Algérie est en danger. Makri comme tous les autres vont devoir vendre leurs villas, leurs voitures, leurs usines pour pouvoir financer les milices composées des Ayache d’Algérie. Cette chair à canon bon marché. D’autant que si les Makri d’avant 62 étaient installés au Maroc, les Makri de 2018 sont installés à Paris !