Les députés Algériens qui comptent de nombreuses coiffeuses et ex-trabendistes ont eu une révélation cette semaine. Cette élite poilitico-intellectuelle algérienne croit avoir trouvé les raisons de la fuite, par tout moyen, de milliers de jeunes algériens de ce qui leur est vendu comme leur pays. Ceux qui communément sont appelés les « HARAGA ».
Et comme leur seul référent intellectuel pour analyser un fait social n’est rien d’autres que leur petit être, ils considèrent que cette fuite n’est liée à rien d’autre qu’à une seule et unique chose : L’ARGENT. Il est vrai que pour ce qui les concerne, il s’agit du seul et unique objet de quête dans la vie et on peut tout faire pour l’argent.
Il ne leur viendrait pas à l’idée qu’à l’adolescence, l’enfant n’a pas encore la totalité du puzzle de la vie. Ni l’argent, ni même ses intérêts ne forment l’essentiel de ses occupations. L’adolescent est guidé par ses hormones qui explosent à cet âge. Il veut danser, bouger, rire, aimer, avoir une petite amie, trouver des endroits où s’éclater et évidemment… baiser !
Toutes ces choses que leur pays leur interdit. Par incompétences des responsables en charge des affaires publiques, mais aussi par la mainmise des religieux sur la vie de la cité.
Un grand pays sans joie, triste, ennuyeux où vivre est interdit !
La solution des députés…
Pour ces abrutis, décideurs de l’avenir de tous ces enfants qui crèvent en mer, il faudrait prévoir une allocation chômage de 18.000 dinars et le problème sera réglé.
Ce qu’ils ne savent sans doute pas, c’est qu’au moins 40% des travailleurs du privés comme certains du public sont rémunérés au SMIC (18.000 DA), parfois moins.
Ce qui fait que cette solution non seulement ne répond pas aux problèmes lié à l’adrénaline et aux hormones des jeunes, mais de plus va inciter les 40% de ce qu’on se doit d’appeler des travailleurs à préférer le chômage.
Ref : Algeriemondeinfos
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