Les histoires de « Jins », de « Rokia » et de « KASSAMEN » pour dédouaner les autorités de leur responsabilité n’auront tenu que le temps d’un espoir de revoir le jeune Ayache Mahdjoub vivant.
Sauf qu’au-delà des explications vaseuses, de « Jins », de « KASSAMEN », d’Imams et de « Rokia », comme savent si bien vendre les autorités algériennes à leur peuple, il est un fait qui n’a pas échappé aux habitants de M’sila : le mépris crasse et l’incompétence des autorités et locales comme centrales !
Une semaine après, le ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui, a fini par entendre parler de ce jeune garçon mort dans les conditions les plus atroces et inhumaines. Il a donc fait le minimum syndical : il a dépêché, ce mardi 25 décembre, une délégation ministérielle, non pas pour enquêter et partant punir les incompétents incapables de sortir un type d’un puits et qui l’ont laissé crever de froid et de faim durant 6 jours, mais pour tenir la main de la famille et pleurer à son chevet. Mais aussi pour lui expliquer que ce n’est la faute de personne. Que c’est juste le MEKTOUB, la fatalité !
Mais surprise : les anciens pauvres en costumes, souvent trop large, qui pilulent au sommet de cet état voulant se rendre sur le lieu du drame ont été empêchés de s’en approcher. Les habitants ont fermé la route et à coups d’insultes et de crachats.
Rappelons que l’opération de recherche du corps n’est toujours pas terminée. Il parait que les équipes de sauveteurs formées dans les écoles de la BASMALA algériennes ont des problèmes. Sans doute encore un coup de la main de l’étranger !
Lire aussi: Mon billet : Ayache dans un puits, l’Algérie prie, Ayache est mort !
Laisser un commentaire