Dans la rue, le soir, vaut-il mieux croiser le chemin d’un jeune beurré à la bière ou au vin rouge qui tient à peine debout, ou shooté à l’Erika aussi appelé « SAROUKH », qui le rend 10 fois plus agressifs et dangereux comme un animal qui a la rage ?
La réponse pourrait être évidente pour beaucoup. En tout cas, elle ne l’est pas pour le Wali de Sidi Bel Abbes.
En effet, ce dernier, vient tout simplement d’interdire la vente d’alcool dans sa wilaya. C’est ce que ce monsieur vient de révéler au quotidien El Watan qui le rapporte dans son édition de ce vendredi 2 novembre.
Pour cacher sa décision basée essentiellement sur le dogme et le « Haram » suggérés par les religieux de la place, le Wali a indiqué qu’il s’agissait de fermetures prononcées pour divers motifs liés aux «règles d’exploitations». Et ce, dit-il, « sur la base de constations établies depuis plus de trois mois par les services habilités ».
Du coup, à défaut de bière et de vin, les jeunes auront loisir à se péter la gueule au Ketyl, Dramadol, Rivotril, et le célèbre Erika aussi appelé par les jeunes : « SAROUKH » !
L’interdiction de l’alcool qui pousse les jeunes dans les bras des psychotropes !
Rappelons que Selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui s’appuie sur des statistiques de la police, gendarmerie et douanes algériennes, la saisie des comprimés psychotropes explose en Algérie.
Même si personne en Algérie n’ose encore le dire, le fait est que ce penchant des jeunes vers ces poisons a essentiellement été créé par les religieux qui insistent sur l’interdiction de l’alcool tout en étant très permissifs sur les psychotropes.
Il est vrai aussi que les psychotropes ne sont pas mentionnés dans le Coran, ni dans la Sunnas.. Peut être parce que ça n’existait pas il y a 14 siècle et que le monde a bien changé depuis !
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