Il était évident que les prières sur les terrains de foot des joueurs algériens ne pouvaient que cacher des pratiques pas très catholiques.
C’est ce que révèle une source à France-Football dans une enquête sur la corruption qui gangrène le football algérien publiée ce mardi 23 octobre.
« Un match coûte 58 000 euros et un penalty 14 000 euros », affirme le magazine Français qui vient ainsi confirmer l’enquête de la BBC.
Il faut savoir que la lutte contre les matchs truqués est devenue une priorité pour la FIFA. Et l’Algérie a de tout temps payée pour ne pas être poursuivie. Et comme il en va de l’image du personnel en poste, les sources affirment que ce qu’a du payé en « pots de vin » pour mettre en sourdine les casseroles ont coûté 10 fois plus que ce que l’Algérie aurait pu payer dans une procédure réglementaire. Mais bon, c’est l’argent du peuple, on s’en fout.
Que risque l’Algérie ?
Ainsi, l’article 62 du code disciplinaire de la FIFA explique que « celui qui offre, promet ou octroie un avantage indu à un organe de la FIFA,à un officiel de match, à un joueur ou à un officiel, pour lui ou un tiers, afin d’amener cette personne à violer la réglementation de la FIFA sera puni :
- a) d’une amende d’au moins CHF 10 000,
- b) d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football,
- c) d’une interdiction de stade.
Cet article explique également que « Dans les cas graves et en cas de récidive, la sanction de l’interdiction d’exercer toute activité relative au football pourra être prononcée à vie ».
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