Samedi 6 octobre, Le premier ministre animait une conférence de presse. A cette occasion, Ahmed Ouyahia faisait ce constat : « Le développement a besoin de travail. Il n’y a pas de développement sans travail et sans effort. Les mosquées sont pleines, mais le travail a déguerpi ».
Ce que ne veut pas voir ou fin de ne pas voir le premier est que c’est ce régime qui le représente qui ont construit et qui ne cesse de construire des mosquées, toujours plus de mosquées, encore plus de mosquées.
Garidi II. Kouba. Alger
Non ce n’est pas la Kabylie. Une fois n’est pas coutume, c’est dans la Capitale, le fief de la religiosité nationale algérienne, que des habitants se révoltent contre la construction d’une mosquée en plein. Plus exactement à la cité Garidi II, dans la commune de Kouba dans les hauteurs d’Alger.
Une autre mosquée donc, en lieu et place du seul terrain de jeu dont dispose leurs enfants pour courir, jouer, et se dépenser. Un petit espace entre quelques immeubles plantés ça et là selon les normes urbanistiques bien algériennes. Alors même que dans un rayon de 500 mètres tout autour de cette cité (Garidi II), existe pas mois de 4 mosquées : (2 à Diar Afia, 1 à Garidi I et 1 à Vieux Kouba).
La course aux nombre de mosquées, le challenge existentiel Algérien !
Prés de 20.000 mosquées pour 1541 communes en Algérie. Soit, 13 par commune ! Ainsi, au lieu de prévoir des budgets pour entretenir celles existantes, les organiser, les nettoyer, nos pieux concitoyens préfèrent en construire d’autres. Encore d’autres. Toujours d’autres.
Problème : Plus il y’aura de mosquées, moins il y aura de moyens pour les entretenir, et plus ces lieux de culte et de prières seront crades !
Une petite équation pourtant simple mais qui semble échapper à nos religieux qui ont juré de construire une mosquée pour chaque algérien semble-t-il !
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