« Les chiens aboient et la caravane passe ». C’est par cette sentence platonicienne que le Premier ministre Algérien à répondu ce samedi 6 octobre aux propos tenus dans un livre argumenté de 464 pages écris par l’ex ambassadeur à Alger: Bernard Bajolet.
Comme on pouvait s’y attendre, la sommité politique Algérienne, le nec plus ultra de ce qu’a l’Algérie en politique, n’est pas monté très haut. Comme seuls arguments, le premier ministre et SG du RND (un des partis les plus corrompus d’Algérie donc du monde) a présenté : Des insultes, des insultes, puis quelques insultes.
Voilà, la politique Made in Algérie. Si le diplomate avait déclaré dans les colonnes du Figaro avoir été « pris de vertige par les sommets que la corruption avait atteints, touchant jusqu’à la famille du chef de l’État”, le niveau de l’intervention du premier Ministre Algérien devrait lui en provoquer un autre, de vertige. De quoi demander à être débranché, tant l’artificiel n’est pas l’apanage de la vie du Président Algérien.
Petite récap des arguments du Premier Ministre Algérien
Au risque de décevoir, l’offensive du premier ministre Ahmed Ouyahia contre l’ambassadeur de France, s’est en fait résumée à trois petites phrases.
Ainsi, dans sa première petite phrase, et pour répondre à un livre et plusieurs sorties médiatiques, à la télé et dans la presse de Bernard Bajolet, Ahmed Ouyahia répond : « Il a déversé son fiel ».
Voilà.
Pour la seconde petite phrase, le même Ouyahia dit, des propos de l’ambassadeur : « ce qu’a dit Bajolet sur l’Algérie dans son livre est torrent de haine ».
Re-voilà.
Et de terminer sa démonstration avec cette ultime et très profonde platonicienne réflexion philosophique : « Les chiens aboient et la caravane passe »…
A pleurer… A rire… je ne sais pas… je ne sais plus.
Mis à part le président Algérien que Bajolet invitait à « débrancher », j’en connais un autre que l’Algérie gagnerait à débrancher… Et vite !
Lire aussi : Pourquoi les vérités de Bajolet dérangent-elles le Régime Algérien ?
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