Bonne nouvelle pour les « Fils de… ». L’Algérie veut cartographier les organes sur son territoire.
C’est ce que rapporte le site Algérie Direct dans son édition de ce dimanche 30 septembre.
Du coup, si Ould Abbes ou Sidi Said a besoin d’un rein, il pourra savoir qu’à la Rue Tripoli à Hussein Dey, il y a le cordonnier, Amar, qui est compatible. Et il enverra ses préleveurs privés pour le lui rapporter. Idem pour le fils de Tahkout, la fille de Haddad et tous les autres !
Bref, après s’être accaparé du fric de ce pays… Ils veulent vivre le plus longtemps possible et évidemment garantir de la pièce de rechanges pour eux et leurs enfants. Et quoi de plus pratique que de savoir où trouver l’organe compatible qu’une Carte qui définie qui a l’organe compatible avec son adresse et son numéro de téléphone.
Après le trafic de sang… Le trafic d’organes
En 2015, le quotidien Le Matin rapportait la révélation du quotidien Echourouq sur l’existence d’un trafic de poches de sang. Le quotidien avait alors pu recenser pas moins de 700 poches transférées d’Algérie vers la Tunisie.
Ainsi des malades Algériens ayant les moyens étaient transférés vers des cliniques VIP Tunisiennes. Et le sang utilisé pour leur transfusion était transféré d’Algérie vers ces cliniques. Un business juteux sur le dos des donneurs de sang.
Avec une carte de donneurs d’organes on saura tout sur tout sur l’état de vos organes. Du coup, si un nanti compatible a une défaillance cardiaque, il saura tout de suite où trouver un cœur de rechange !
Tant que la gestion de cette Carte ne sera pas confiée à des professionnels, Français, Suisse, ou Canadiens, il faudra rester prudent. Donner à gérer vos organes avec vos coordonnés à des gens qui soignent des malades par « MAARIFA » dans des hôpitaux chez eux, n’est pas la chose la plus sensée que vous aurez fait dans votre vie.
A la mémoire du Professeur Aicha Ouissat.