Finie la rigolade. Naima Salhi, ex-coiffeuse devenue députée, peut cracher sur les Kabyles autant qu’elle veut puisqu’ils dépendent du Droit Algérien. Mais les propos racistes qu’elle a tenus envers les migrants subsahariens, touchent un Droit plus sérieux : Le Droit International.
Or, il se trouve que l’Algérie a signé toutes les conventions portant la protection des Droits des réfugiés et des migrants. Et à l’international s’il y a une chose avec quoi on ne badine pas, c’est bien le Droit. Autant dire que cette fois c’est son pays qu’elle vient de mettre dans la merde.
En clair, Naima Salhi n’a plus la liberté que lui accorde le Droit de son pays, mais est directement sujets au Droit des pays où se trouvent les comptes, les résidences, les biens de ceux qui l’emploient.
C’est ce que rappelle, à demi-mot, dans sa lettre l’Avocat spécialisé dans la défense de migrants Africains, Me Benlahrech Zakaria, qu’il vient d’adresser officiellement au président de l’Assemblée populaire nationale, APN, et dans laquelle il demande la levée de son immunité parlementaire afin de la poursuivre pour « racisme » et « incitation à la haine raciale ». (voir la lettre en arabe jointe ci-dessous)
L’avocat se base, dans sa requête, sur de récentes déclarations de la députée Islamiste. La maitresse d’AbouDjerra Soltani, avec qui elle a eu un enfant illégitime (demandeur d’asile en Allemagne), a en effet appelé les autorités algériennes à « chasser » les migrants « porteurs de maladies ». Pis, elle a notamment appelé les défenseurs des droits de l’Homme à « cesser de défendre ces migrants ».
Des propos inqualifiables que les médias officiels Français se sont bien gardé de relayer (vu qu’ils sont amis comme cochon avec le personnel de Bouteflika), mais que d’autres se feront un plaisir de relayer pour mettre la pression sur l’ONU.
To be Continued…
-Lettre de Me Benlahrech Zakaria adressée au Président de l’APN-