Si pour certains, comme les habitants de Ouargla, construire une mosquée entre deux mosquées déjà existantes est une fin en soi, et ne veulent rien de plus, il semble que ce ne soit pas le cas des habitants de Boghni (Tizi Ouzou).
Ces deniers, dans un communiqué (joint), s’opposent fermement à la construction d’une gigantesque mosquée de 4500 m2 sur 3 niveaux dans leur commune (au cout avoisinant 15 milliards centimes). D’autant qu’ils en ont déjà une. Et qu’une autre grande mosquée existe dans un village limitrophe.
Ouargla-Boghni : Deux populations, deux façons de voir l’avenir de leurs enfants !
Ainsi, les habitants de Boghni ont une toute autre conception de voir l’avenir de leurs enfants. Pour eux, ils veulent, du travail, des écoles, des routes, des centres de loisirs, des salles de cinémas, de sports….
Si les gens de Ouargla considèrent la construction de mosquées comme préalable à tout. S’ils considèrent que le fait de prier est une fin en soi. Qu’ils n’ont ni besoin d’un événement médiatique, comme un gala musical, pour porter leurs revendications. Qu’ils n’ont pas besoin de faire connaitre leur région pour drainer des touristes. Qu’ils n’ont pas besoin d’artistes qui pourraient à travers son aura médiatique évoquer leurs conditions de vie difficile.
Ce n’est pas le cas des habitants de la ville d’Ali Zamoum. Celui-là même qui diffusa la Proclamation du 1er Novembre !
Les habitants veulent protéger leurs enfants contre la volonté du Régime Algérien de propager le Salafisme !
« Boghni n’est pas Kaboul, n’est pas l’Iran, n’est pas l’Arabie SAOUDITE. Soyons vigilants pour protéger notre liberté et l’avenir de nos enfants ». C’est l’inquiétude des habitants évoquée dans ce même communiqué. Leur revendication est claire et nette : « Non à la prolifération du Salafisme en Kabylie. Et non à la Salafisation de Boghni » !
– Communiqué des habitants de Boghni –
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