Le silence du ministre de la « Culture », Azzedine Mihoubi sur le tollé qu’a suscité la ville de Ouargla et ses habitants en empêchant le chanteur Raï Kader Japonais de se produire suscite moult questions.
Non pas sur la ville de Ouargla ou ses habitants qui ont montré un visage que beaucoup ne soupçonnaient pas. Mais sur l’utilité de débourser des millions pour organiser un événement culturel indésirable par la population-même, à qui, il était destiné.
D’autant que pour les habitants de Ouargla, les retomber de ce genre d’événement sur le Tourisme et partant sur l’économie locale ne les intéressent pas. Ce qu’ils veulent c’est prier et qu’on leur apporte de l’électricité, à bouffer, et à boire.
Les rédactions se préparent à mettre le ministre sous le grill !
Une question demeure toutefois sans réponse et plusieurs rédactions s’apprêtent, dans les jours à venir, à revenir dessus : Qu’est-il advenu du budget réservé à l’organisation de ce festival qui n’a pas eu lieu ?
D’autant que le ministre de la Culture est un habitué des festivités aux budgets opaques : Chanteuses orientales à coup de plusieurs milliards ou encore ses activités de mécénat avec l’argent public. Dernier en date : 9 milliards pour une cinéaste française, Yamina Benguigui pour faire son film français, destiné à un public français : « Sœur » (un navet inchoufable).