Des généraux (certains en poste), l’ancien ministre de l’Habitat, un ex-Premier ministre, l’actuel ministre des relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda. La liste est longue des personnalités concernées et citées dans l’enquête sur l’affaire Kamel Chikhi, dit « Le Boucher », le principal suspect dans le scandale de la cocaïne du Port d’Oran. Celui par qui le scandale est arrivé et qui a mis à nu les pratiques mafieuses du Régime de Bouteflika.
Pour de nombreux observateurs, le timing Politique explique largement la lenteur de la Justice. Ces personnalités sont une sorte de monnaie d’échange aux mains des nouveaux maîtres de l’échiquier pour une transition sans casse !
Peut-être ne seront-ils jamais jugés. Mais la contrepartie sera que le Régime de Boutefflika remette les clés de l’Algérie. Son personnel aura le loisir d’aller rejoindre sa deuxième partie, LA Belle France. Si tant est qu’il avait, un jour, considéré la France comme sa deuxième patrie !
Selon les journalistes Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet, plus de 50 milliards de dollars ont été transféré par le personnel politico-financier algérien durant le règne de Bouteflika. Cette enquête parue dans un livre l’année écoulée « Alger-Paris : Une histoire passionnelle » n’a concerné que la France. Des dizaines d’autres milliards de dollars se retrouvent un peu dans toutes les Capitales du monde.
Ref : Algérie Part
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